Communiqué du 16 janvier à 12h00.

L’incident du mercredi 15 janvier est lié aux travaux sur le réseau d’eaux usées qui sont en cours rue de la Cruaudière : une canalisation d’eau potable a été déboîtée mercredi midi, entrainant une variation de la pression dans le réseau d’eau potable. Veolia a été contacté et est intervenu rapidement, mais le phénomène de surpression n’a pu être évité, ce qui a donc provoqué cette eau jaune.
Les secteurs concernés sont :
dès mercredi soir : rues Jean-Moulin, Lucie-Aubrac, du Landas, Jean-de-Martel, Nelson-Mandela, du Mortier, de Bethléem.
jeudi matin : rues des Violettes, du Pellerin, des Ormes.
Des purges ont été réalisées, elles se poursuivent ce matin (jeudi 16 janvier) sur les rues concernées. Le retour à la normale est en cours suite aux premières analyses réalisées sur le terrain en milieu de matinée le 16 janvier.

Que faire si ce phénomène est encore observé ?

 1. Par principe de précaution, il est conseillé aux usagers de ne pas consommer l’eau colorée ni d’utiliser les machines à laver.
2. Contacter systématiquement VEOLIA au 02.40.16.15.15 dès le phénomène observé. Véolia viendra effectuer un prélèvement, et ce 24/24h.
3. Une fois le prélèvement VEOLIA effectué, purger l’eau du robinet.
4. Dès le retour à une eau limpide, l’eau du robinet peut de nouveau être consommée.

L’analyse sanitaire de l’Agence Régionale de la Santé

Le fer entraîne, à des concentrations supérieures à 0,3 voire 0,1 mg/L (soit 300 voire 100 µg/l), des effets directs gênants pour l’usager :
• distribution d’eau couleur rouille, au robinet de l’utilisateur, qui peut tâcher le linge et les installations ;
• inconvénients d’ordre organoleptique (goût métallique de l’eau, turbidité, coloration rouge) ;
• formation de dépôts (associant parfois du manganèse) entraînant une réduction progressive du débit des canalisations ;
• neutralisation des désinfectants pouvant générer la prolifération des micro-organismes dans les réseaux de distributions. Mais aucune toxicité n’a été observée chez l’homme, et ce même à des doses élevées (5mg/l soit 5000 µg/L).
Le manganèse, à des concentrations supérieures à 0,15 mg/L (soit 150 µg/l), entraîne des effets directs gênants pour l’usager :
• formation d’une couche noire (à partir de 0.05 mg/l, soit 50 µg/l)) à l’intérieur des canalisations, qui peut s’arracher et être entraînée sous forme de particules ;
• distribution d’eau colorée noire au robinet de l’utilisateur, qui peut tâcher le linge et les installations ;
• formation de dépôts (souvent en association avec le fer) entraînant une réduction progressive du débit des canalisations ;
• neutralisation des désinfectants pouvant générer la prolifération des micro-organismes dans les réseaux de distributions. La limite imposée au manganèse dans les eaux potables résulte du goût métallique, de la turbidité et de la couleur qu’il engendre.
Les références de qualité relèvent davantage de conséquences organoleptiques ou de difficultés d’exploitation que d’objectifs sanitaires vu la valeur élevée de leurs seuils de toxicité. Pour le fer et le manganèse, il n’existe pas de limites de qualité sur le réseau, c’est-à-dire des valeurs seuils au-dessus desquelles l’eau est considérée non potable.